Une avancée majeure disponible en France

Longtemps, la France est restée en retrait par rapport à la Suisse, l’Allemagne ou les États-Unis dans l’usage de tests moléculaires pour analyser la flore buccale. Aujourd’hui, dans son cabinet, le Dr Jérôme Weinman, mets à disposition en France exactement les mêmes tests d’évaluation de la flore pathogène parodontale que ceux utilisés dans les laboratoires suisses les plus performants.

Tous reposent sur la PCR multiplex en temps réel (Polymerase Chain Reaction), une technologie de pointe issue de la biologie moléculaire, qui permet de détecter et quantifier avec une précision inégalée les bactéries présentes dans les poches parodontales.

Cartographier la flore buccale : commensale ou pathogène ?

La bouche humaine abrite une population microbienne extrêmement variée, que l’on appelle flore buccale.

• La flore buccale commensale est constituée de bactéries naturellement présentes, qui vivent en équilibre avec leur hôte. Elles participent à la digestion, protègent les muqueuses, empêchent la colonisation par des germes nuisibles.
• La flore buccale pathogène, en revanche, regroupe des bactéries capables de provoquer des inflammations, détruire les tissus de soutien de la dent, et surtout diffuser dans le sang, contribuant à des pathologies systémiques.

Un examen clinique basique (visuel clinique ou radiologique) ne peut pas différencier sérieusement ni les deux types de flore, ni la quantité de bactéries pathogènes présente dans votre bouche.

Or, votre statut parodontal, pathologique, ou non et le niveau de gravité de votre maladie parodontale (déchaussement des dents) si vous êtes atteint, dépend d’une part, des bactéries pathogènes présentes et de leur quantité respective précise.

Les test parodontaux basés sur la technique PCR parodontale – via des dispositifs modernes – comme des Test ou Screen parodontaux – permettent de cartographier précisément cette répartition :

• Quelles espèces bactériennes sont présentes ?
• En quelle quantité exacte ?
• En conséquence si l’activité de la maladie parodontale est-elle faible, modérée ou élevée ?

Les bactéries parodontopathogènes ciblées :

Parmi les bactéries pathogènes les plus dangereuses détectées par ces tests :

• Porphyromonas gingivalis : associée aux formes agressives de parodontite et à un risque cardiovasculaire accru.
• Aggregatibacter actinomycetemcomitans : capable de détruire rapidement l’os alvéolaire.
• Filifactor alocis : impliquée dans les parodontites réfractaires.
• Prevotella intermedia : souvent liée aux déséquilibres hormonaux (grossesse, ménopause).
• Tannerella forsythia, Treponema denticola et d’autres espèces anaérobies hautement inflammatoires.

Le Test Parodontal : au-delà du simple diagnostic dentaire

Ces tests ne se contentent pas d’identifier les bactéries : ils quantifient leur présence et classifient le risque parodontal. On parle de véritable cartographie bactérienne buccale.
Les résultats sont interprétés selon des seuils précis, permettant :

1. Un diagnostic précoce : détection avant les destructions gingivales et osseuses visibles.
2. Une évaluation de la gravité : charge bactérienne et potentiel de progression de l’alvéolyse ( destruction de l’os alvéolaire – os des mâchoires qui retient les dents )
3. Une personnalisation du traitement : adaptation des soins et choix antibiotique via antibiogramme probabiliste.
4. Un suivi dans le temps : comparaison des cartes bactériennes avant et après traitement.

Une dimension de santé globale

Les maladies parodontales sont des infections de la bouche chroniques à impact systémique. La littérature scientifique confirme le lien entre l’activité de la flore pathogène buccale et augmentation des risques d’aggravation de certaines maladies générales tant en termes d’augmentation probabiliste que de gravité :

• Cardiovasculaire : infarctus, AVC, hypertension.
• Neurologique : Alzheimer, troubles cognitifs, migraines chroniques.
• Oncologique : implication possible dans certains cancers via l’inflammation chronique.
• Métabolique : aggravation du diabète et résistance à l’insuline.
• Obstétrique : complications de grossesse, accouchement prématuré, retard de croissance intra-utérin.

Ainsi, effectuer un Test ou Screen parodontal sur la base du test PCR, ce n’est pas seulement préserver ses dents : c’est aussi agir sur des facteurs de risque majeurs pour la santé générale.

Comment se déroule un Test ou Screen parodontal au sein de notre cabinet

1. Prélèvement ciblé : un échantillon de plaque sous-gingivale est prélevé avec une pointe stérile dans les poches parodontales les plus profondes.
2. Envoi au laboratoire : le kit est envoyé à un centre agréé en Suisse utilisant la PCR multiplex en temps réel.
3. Analyse moléculaire : identification et quantification des bactéries pathogènes.
4. Rapport détaillé : carte bactérienne, niveau de risque, recommandations thérapeutiques.
5. Plan d’action personnalisé : soins locaux, hygiène renforcée, traitement médicamenteux ciblé si nécessaire.

Conclusion – Une technologie au service de la prévention et de la précision

Avec un Test ou Screen parodontal sur la base de la technique PCR de nouvelle génération, nous passons d’une dentisterie réactive à une médecine dentaire prédictive et personnalisée.
En France, vous pouvez désormais bénéficier, dans mon cabinet, de la même technologie qu’en Suisse : une vision claire et chiffrée de votre flore buccale, la capacité de distinguer la flore commensal de la flore agressive pathogène, et la possibilité d’agir tôt, efficacement, pour protéger vos dents et votre santé globale.

Prenez rendez-vous dès maintenant pour votre cartographie bactérienne par PCR.

Faites le premier pas vers une santé durable, de la bouche jusqu’au reste du corps.

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